Expo Bosquet du Labyrinthe à la bibliotheque municipale

Veuillez m'excuser je n'y avait pas prêté attention mais merci encore je vais le commander via Amazon car les fontaine du labyrinthe mon toujours intéressé.Merci encore.

Cordialement .

Citation :

j'ignorais qu'il existait tant de vestiges de ces fontaines de plomb .

Citation :

Notre ami SARPS4 avait fait un inventaire très détaillé des plombs subsistants. Il arrivait à un total exact de 44 plombs répertoriés.

J'aimerais ajouter un élément. Les inventaires du château rédigés en 1848-1850 mentionnent 26 plombs provenant du labyrinthe. On peut conclure donc qu'il y a longtemps que certaines des figures sont conservées au château. Depuis 1850, 18 autres oeuvres sont venues s'ajouter à l'ensemble. Des éléments de 21 des 39 fontaines sont donc conservés de nos jours.

Ref: septembre 1988 de Connaissance des arts, l'article "Royal Dédale" rédigé par Roger Guillemot et Bernard Saint-Genès page 130 à 139

Bonjour,

Le catalogue parle de 35 animaux et de deux statuts (Amour et Esope).

Contrairement à ce que j'écrivais plus haut, car je n'avais pas encore lu un des chapitres, le loup avec la tête et un autre ensemble sont bien des copies du XIXe siècle.

Mon dindon est bien un dindon ou plus précisément Un Coq d'Inde réalisé par Pierre Mazeline, il faisait partie de la fontaine Le coq et le Coq d'Inde

Merci
Bien cordialement.

Hermione qui s'absente à nouveau pendant quelques temps

Je commence aujourd'hui un reportage sur le labyrinthe.

J'ai tout d'abord été absolument ravi de contempler deux des douze gouaches de Jean Cotelle. Ces répliques en miniature de 1688-1691 des peintures de la galerie de Trianon furent offertes à Louvois qui les fit encastrer dans les boiseries du château vieux de Meudon.

Elles furent acquises par Versailles en 1971


La première représente l'entrée du labyrinthe et représente les figures d'Esope et de l'Amour, ainsi que la fontaine du duc et les oiseaux :

La seconde gouache exposée, représente une vue du labyrinthe avec le combat des animaux encadrée par le renard et la grue, la grue et le renard et les groupes de singes montés sur un bouc.

Au premier plan, la scène mythologique figure Diane et ses nymphes au retour de la chasse :

Merci pour ces photos cher chancelier car ne pouvant me rendre sur place je peu m'en faire une idée par contre je viens de recevoir le livre de l'exposition et outre les photos l'histoire du bosquet et plus clair pour moi ce qui me pose question , c'est que en 1797 plus de trois cent plomb étaient encore conservé ainsi que en 1812 mais alors comment ce fait-il que en 1850 il ne restait que 37 plomb .Il y a donc peut être de l'espoir d'en retrouver un jour d'autre .

Au plaisir .

L'exposition sur le labyrinthe et son catalogue nous apportent des  précisons sur le devenir du bosquet de la Reine (appellation finalement plus ancienne qu'on ne l'a cru).

Raphaël Masson est l'auteur  de l'article du catalogue où l'on nous dit que la statue de bronze d'une Vénus devait y être placée dès Louis XVI avec les aiguières, donnant lieu, parfois à cette appellation de bosquet de Vénus. La statue n'y fut placée que sous Louis-Philippe et accompagna du coup les aiguières au Louvre, quand Louis Courajod les fit rentrer au Louvre en 1884.

Raphaël Masson regrette que cette photo stéréo de la statue et les aiguières en place ne soit pas entré plus tôt dans les collections car elle aurait figure dans l'exposition et le catalogue.


En revanche il nous montre une carte postale fin XIX, début XX° siècle, où l'une des compagnes de Diane de Mazières (il semble qu'il y ait eu ici une confusion avec l'autre compagne de Diane, Callisto, d'Anselme Flamen sculptée pour Marly) remplace la statue de Diane en bronze.


Cette compagne de Diane, rachetée en 1950, et déposée par le Louvre, que l'on reconnait à son bras levé, fut ensuite utilisée assez longtemps dans la galerie des glaces pour évoquer la Diane de Versailles.


Mais cette même statue de Simon Mazières devait quitter Versailles pour la cour Marly au Louvre


qu'il ne faut pas confondre avec l'autre compagne de Diane, d'Anselme Flman,commandée elle-aussi pour Marly et placée dans le bosquet des Dômes.


Une autre Vénus de bronze fut déposée, je crois par le Louvre (1971),


est remplacée depuis 2008 par un faune au chevreau en bronze, au loin, avec un gladiateur Borghèse en bron,ze au premier plan, placé ici en 1855.

sujet rectifié pour établir le distingo entre la compagne de Vénus au Louvre de Simon Mazières et rachetée en 1950, commandée et livrée à Marly, avec celle de Flamen, commandée aussi pour Marly mais placée bosquet des Dômes .

Voici le tableau des Cotelles à Trianon :

En suite, les manuscrits :

- Le labyrinthe de Versailles (1674), exemplaire personnel de Louis XIV. Le peintres Jacques Bailly s'est vu confier la réalisation des miniatures.

Collections du Musée du Petit Palais :

- L'une des premières descriptions manuscrites du Labyrinthe (de Charles Perrault 1674). Trente huit planches gravées par Sébastien Leclerc. Il y manque, comme dans le précédent manuscrit "la fontaine des grenouilles et Jupiter" :

- Le Labyrinthe de Versailles. Description et plan suivis des quatrains d'Isaac de Benserade :

- 4 plaques de cuivre gravées pour le Labyrinthe de Versailles (Sébastien Leclerc).

Sont représentées :

- L'entrée:



- Le renard et la grüe :


- Le Paon et les geais :


- Les cannes et le babet :

- "Estat présent des figures qui sont dans le petit parc de Versailles, tant marbres, bronze et plomb, où est expliqué le nom des sculptures et figures, leurs atributs et les hauteurs..... Les chiffres rouges renvoient aux plans où sont posés les figures et vases...." 1715.

Le folio 121 donne une description du Labyrinthe à la mort du Grand Roi :

- "Breve description d'une partie des grottes et fontaine du chasteau royal de versailles"

Manuscrit de Charles Perrault vers 1670 - 1680 :

- "Etat présent des figures qui sont dans le petit parc ....."

Ce manuscrit décrit les jardins entre 1699, date de la mise en place de l'enlèvement de Proserpine à la Colonnade et 1704 date de la destruction du bosquet du marais.

Le folio 169 décrit le Labyrinthe :

- Manuscrit de Jean-Baptiste de Monicart : "Versailles immortalisé par les merveilles parlantes des bâtiments, jardins, bosquets, parcs, statues, groupes, ternes, vases de marbre, de pierre et de métaux, pièces d'eaux, tableaux et peintures qui sont dans les châteaux de Versailles, de Trianon, de la Ménagerie et de Marly...." 1720 :

- " Recueil des plans des distributions du chasteau de Versailles, Trianon et la Ménagerie, par Jacq. Dubois, géographe, arpenteur du Roy, l'an 1732" :

- "Labyrinthe de Versailles / der Irr Garte zu Versailles" (Augsbourg, Johann Ulrich Krauss 1680).

Contrefaçon dans laquelle le texte des Fables d'Esope mises en quatrain par Isaac de Benserade et sa traduction allemende accompagnent 40 gravues réalisées par Willem Swidde, pâles côpies de celles de Leclerc.

- deux éditions du Labyrinthe de Versailles par Isaac de Benserade et gravures de Sébastien Leclerc (voir posts supra).

Edition de 1677 :


Edition de 1679 :

- "Le labyrinthe de Versailles", copie hollandaise de l'édition de l'imprimerie royale (V. 1680).

Amsterdam, Pierre Mortier :

- Autre copie hollandaise de 1724 (La Haye : Rutgers Alberts) :

- Une très surprenante vue du parc de Versailles, avec en premier plan à droite, le labyrinthe représenté de manière très luxuriante....

"Les plans, profis et élévations des villes et château de Versailles, avec les bosquets et fontaine tels qu'ils sont à présent, levez sur les lieux, dessinez et gravez en 1714 et 1715".

Paris, Demortain, v. 1716 :

Deux éditions d'André Pélibien "Description sommaire du chasteau de Versailles".

l'une imprimé à Paris, chez Guillaume Desprez en 1674 :


L'autre imprimé à Paris, chez Antoine Vilette en 1694 :

- "La promenade de Versailles" de Madeleine de Scudéry.

Imprimé à Paris par C. Barbin en 1669 :

- "Veues de Versailles gravées sur les desseins au naturel par Guillaume Swidde. Ce vendent à Amsterdam chez Lespine pres l'Eglise".

Amsterdam, vers 1686 :